VOA DIASPORA La voix des sans voix
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La situation d’Haïti s’est aggravée bien avant l’assassinat du président Jovenel Moïse en sa résidence privée à Pèlerin le 7 juillet dernier, estime l’économiste haïtien Fritz Alphonse Jean. La guerre des gangs, la Covid-19 et maintenant l’assassinat de Jovenel Moïse sont entre autres les causes clés de la précarité de l’économie en Haïti, soutient l’économiste.
Fritz Alphonse Jean, économiste de formation et président de l’institut haïtien d’observation de politiques publiques, rappelle que la situation devient extrêmement précaire et ceci bien avant l’assassinat du président haïtien. « Les plus vulnérables n’ont pas accès au minimum. Les 3 milliards qu’on reçoit de la diaspora c’est ce qui fait fonctionner l’économie. »
Dépendant de la diaspora, l’économiste dénonce des entrepreneurs haïtiens qui s’accaparent de l’économie au détriment du peuple. Ainsi, avec l’arrivée du régime PHTK avec l’ancien président Michel Joseph Martelly, ces nouveaux entrepreneurs pour la plupart des députés et sénateurs et des gens liés au régime, exigent des privilèges aux niveaux des institutions de l’État, et contrôlent l’économie.
Avec l’arrivée de Jovenel Moïse au pouvoir, rien n’a changé car on continue d’assister au pillage systématique des ressources et fonds propres de l’État, la corruption est ainsi généralisée. Se référant au gaspillage des fonds d’aide au développement Petrocaribe, l’économiste Fritz Alphonse Jean dit assister à l’implosion d’un État mafieux. »
Toutefois les choses semblent ne sont pas prêt à améliorer, car malgré la situation précaire de l’économie haïtienne, causer par la guerre des gangs qui bloque totalement l’entrée Sud du pays, la Covid-19, et maintenant le meurtre de Jovenel Moïse, les politiciens se battent seulement pour le pouvoir, on doute cependant de la suite des choses, ou est Haïti dans tout cela ?
