Pamela White dézingue Jovenel Moïse sans toutefois se positionner sur le mandat du 58e président

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Invitée à s’exprimer autour de la conjoncture en Haïti, l’ancienne ambassadrice des États-Unis en Haïti,  Pamela White juge extrêmement douteux le référendum pour changer la constitution dans le pays. S’agissant des élections, elle déclare qu’il est difficile d’imaginer des élections réussies en Haïti cette année. Sans se positionner clairement, elle questionne toutefois la fin du mandat du  président Moïse.

La diplomate de carrière a  eu des propos très durs à l’encontre du Chef de l’État haïtien  alors que celui-ci claironne l’organisation d’élections, et de référendum cette année en Haïti.

Justement sur la fin de mandat du président Moïse, l’ex-ambassadrice exprime ses réserves au sujet de la légalité du locataire du palais national : « Je n’ai pas entendu la conditionnalité pour que Moïse reste jusqu’en 2022. Quelles sont les conditions ?» , s’inquiète-t-elle.

Pamela White a parlé en long et en large des élections, et du prochain référendum en Haïti dans son intervention devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants, au Congrès. Mais contrairement aux membres du pouvoir, elle voit d’un autre oeil  la crise institutionnelle qui sévit en Haïti.

Selon Mme White, les États-Unis doivent avoir des lignes claire par rapport à Haïti.

Sa position rejoigne l’activiste politique Emmanuela Douyon, représentante du groupe petrochallenger Nou Pap Dòmi, à cette rencontre de haut niveau. L’économiste était également invitée à produire des recommandations politiques à l’Administration Biden-Harris au sujet d’Haïti.

Autour de 7 points, Mme Douyon, a clairement exprimé ses préoccupations par rapport à la gouvernance de Jovenel Moïse et la violation répétée des droits des gens dans le pays.

Pour l’organisation qu’elle représente :«  les États-Unis ne devraient pas soutenir Jovenel Moïse qui est une menace pour les institutions haïtiennes et l’état de droit, en raison de sa tolérance pour l’impunité et les actes inconstitutionnels et autoritaires.»

Pour sa part,  Gregory Meeks, représentant du 5e district du Congrès de New York, concède que«  les solutions aux crises en Haïti ne viendront pas de Washington,  ou Genève. Ces solutions doivent venir de et pour le peuple haïtien», espère-t-il.

Selon le Congressman, «  Haïti est un gâchis. Cela doit cesser . Il doit y avoir un peu d’ordre» pour le bien de la population qui de l’avis du parlementaire « mérite mieux.»

Ont présidé le débat les membres du comité House Foreign Affairs Committee, avec le Député Gregory Meeks comme président.

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