Pour prendre part à des discussions directes, sérieuses qui faciliteront «le départ du président de facto et de son gouvernement illégal», il faut, selon MTVAyiti, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, et le renvoi du CEP, peut-on lire dans cette note de presse qui porte la signature du Secrétaire général du MTVAyiti, Schultz Simpssie Cazir.
Le Mouvement pour la transformation et la valorisation d’Haïti (MTVAyiti), à l’instar du Parti Ayiti an aksyon ( AAA) de Youry Latortue, assume sa volonté de participer à des pourparlers qui exigiblement devront mener au départ de l’équipe en place.

Une exigence qui risque en effet d’être mal pris par le régime qui met le cap vers l’organisation du référendum, ce 27 juin, et des élections à la fin de cette année.
En effet, les autorités qui reçoivent le soutien indéfectible du Core group, des Organisations internationales comme l’Onu et l’OEA, entre autres, communiquent de plus en plus sur le processus électoral en cours en faisant l’éloge du nombre de personnes, plus de 4 millions, déjà enregistré dans le système.
Parallèlement, alors que le pouvoir met les bouchées doubles en vue des élections, du côté de l’opposition c’est la corde raide avec, d’une part, des Partis qui exigent des pourparlers avec l’exécutif, et d’autre part, des formations politiques qui n’en veulent plus entendre parler.

Le MTVAyiti, pour sa part, même s’il se met dans la même catégorie des Partis politiques de l’opposition qui réclament le départ du président , néanmoins accepte la notion de dialogue qui pour lui va faciliter le départ du président de facto et de son gouvernement illégal, mais à ces conditions :
1) la libération immédiate de tous les prisonniers politiques ;
2) le renvoi du Conseil électoral provisoire ( Cep) conduisant à : a) l’arrêt du processus de référendum illégal pour changer la constitution haïtienne, b) la mise à l’arrêt du processus électoral actuel caractérisé par de graves irrégularités structurelles et fonctionnelles.