VOA DIASPORA La voix des sans voix
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Les frères Dominicains, Michael Enrique et Antonio Gerer Campusano Feliz et leur interprète haïtien Albert Augusma alias «Tinèg », kidnappés par des groupes armés à Grand Ravine ont été libérés le weekend écoulé. Et c’est l’ex Directrice Générale du SNGRS Magalie Habitant, proche du pouvoir en place, qui a été appelé par l”instance concernée” pour aller chercher les kidnappés entre les mains des ravisseurs et les transporter à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ)
Intervenue sur les ondes de Magik9 ce lundi, Magalie Habitant précise qu’elle a été contactée par “une instance concernée” pour aller chercher les victimes avant d’admettre que “l’instance concernée” en question est la CNDDR, une commission présidentielle chargée de la Désarmement et Démantèlement des gangs en Haïti.
Signalons qu’avant l’enlèvement des deux Dominicains et de l’Haïtien, l’ancien Maire de Port-au-Prince Youri CHEVRY a été appréhendé par la police Dominicaine, après que la Police Haïtienne ait émis un avis de recherche à son encontre. Et selon le journal Dominicain LISTIN DIARIO, l’état haïtien avait proposé un échange aux autorités Dominicaine: l’extradition de Youri Chervy contre la libération des Dominicains kidnappés.
L’administration Moïse/Jouthe est considérée depuis un certain temps comme principale instigateur des gangs et du Kidnapping en Haïti. Des proches du pouvoir en place ont été déjà cites dans des cas de kidnapping comme les sénateurs en fonction Garcia Delva et Ketlaire Augustin.
Aujourd’hui, c’est au tour de Magalie Habitant, soupçonnée d’être impliquée dans ce cas de kidnapping en complicité avec le gouvernement.
Il faut rappeler que Magalie Habitant a été suspectée de présomption et complicité dans l’affaire des sept mercenaires étrangers, armés jusqu’aux dents, interceptés par des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), aux environs de la Banque de la République d’Haïti (BRH) le 17 février 2019. Magalie Habitant toujours proche du pouvoir lève la voile sur les suspicions du gouvernement comme responsables des cas de kidnapping en Haïti.
