VOA DIASPORA La voix des sans voix
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Les ex-sénateurs Edmonde Supplice Beauzile, Youry Latortue, et Nenel Cassy, dans une lettre adressée au SG de l’Onu Antonio Guterres le 2 janvier dernier, ont demandé au chef de l’Onu d’appuyer la démarche de l’opposition visant à rétablir la démocratie en Haïti.
Les dirigeants des Partis politiques de l’opposition réunis au sein de la DPP ont fait valoir dans cette lettre leurs opinions face au ” mépris ( de la communauté internationale ) envers le peuple haïtien.”
Dans cette missive, les Partis politiques ont signalé à l’attention du Secrétaire général les “dérives autoritaires” du pouvoir de Jovenel Moïse. “Depuis le deuxième lundi du mois de janvier 2020, Haïti est sorti de la charte démocratique des États américains”, ont ils souligné
“En ayant sciemment refusé d’organiser les élections comme l’exige la constitution de 1987 amendée”, le président Jovenel Moïse, “se donne la latitude de gérer à coup de décrets”, ont-ils critiqué plus loin dans la lettre.
La mise en place d’un Conseil électoral acquise à la cause du président, l’impunité des gangs armés, les massacres perpétrés par des membres présumés du pouvoir, sont entre autres des faits reprochés au régime, et dont les Partis ont tenu a informé M. Guterres.
Tout en se disant ne pas comprendre l’apport inconditionnel du Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti ( BINUH), “au pouvoir absolu du président Moïse” les dirigeants signataires de la lettre ont appelé le Secrétaire général à “apporter sa contribution sans faille” au nom des principes démocratiques.
La Direction politique de l’opposition ont aussi évoqué dans la lettre la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moïse le 7 février prochain en réitérant par ailleurs au Chef de l’ONU leur volonté de se battre “pour le respect des droits fondamentaux de la personne humaine.”
