Jovenel Moise s’enfonce, l’opposition se cherche. Un projet macabre constaté par toutes les forces vives de la nation. Mais l’exécutif s’obstine et ne compte pas arrêter son projet de changer la constitution, organiser un référendum et réaliser des élections.
L’opposition politique n’a toujours pas trouvé la stratégie appropriée pour faire échec aux actes illégaux posés par Jovenel Moïse. Un jour après la publication du draft de la nouvelle constitution, le calendrier électoral est publié. Fondé sur fond de contestation par Jovenel Moïse, ce conseil électoral provisoire recoit les critiques les plus acerbes du côté des acteurs politiques. Même Lyné Balthazar, président du PHTK osait critiqué ce CEP formé de manière unilatérale avec des gens peu connu du grand public.

Dans la pensée de Jovenel Moïse, est-ce une décision réelle ou une provocation visant à détourner l’attention sur le 7 février 2021 ? Pendant que le pouvoir cherche par tous les moyens à organiser des élections pour garder le pouvoir, l’opposition politique tâtonne encore. Après avoir frappé par un vent de divison entre le parti Pitit Desalin et le secteur démocratique, elle se cherche encore avec des stratégies qui jusqu’ici n’a ébranlé l’exécutif.
Ce 15 janvier 2021, est la date retenue pour démarrer avec la première manifestation politique contre le pouvoir en place. Cette sortie serait probablement un test d’évaluation pour l’opposition qui permet de prévoir s’il est capable de faire échec au pouvoir le 7 février 2021. Si une partie de l’opposition compte sur leur force pour faire partie Jovenel Moïse, l’autre groupe attend en sous bassement un mot du département d’état américain. Et Jovenel Moise, dans son endurcissement ne semble pas prêt à quitter le pouvoir sans être contraint par les États-Unis d’Amérique.

Si l’opposition ne se débrouille pas pour donner une réponse appropriée à Jovenel Moïse, le pays risque de faire marche arrière jusqu’à tomber dans une dictature jamais souhaitée. L’horizon politique ne s’annonce pas grand chose pour le peuple haïtien. Si rien n’est dit ou fait, le pays pourrait sombrer davantage dans le cahos politique. Les institutions sont déjà à genoux pendant l’exécutif ne sait même pas où aller. Les décors sont déjà bien plantés par Jovenel Moïse pour pouvoir tout accaparer. Le CEP est proche du pouvoir, la police est prête à mater les manifestants, le G9, des juges corrpmpus tous semblent être entre les mains de seul homme qui est prêt à tout fait pour conserver le pouvoir.
Jacki Valérice