Contre l’inaction des autorités face au phénomène de l’insécurité grandissante en Haïti, une avalanche de critique depuis tantôt deux (2) ans se déverse contre le pouvoir en place décidément dépassé par les événements de ces derniers temps en Haïti. Parmi les détracteurs du régime figure l’ancien député de Cercacavajal Antoine Rodon Bien-Aimé qui a dénoncé, lors de son passage à l’émission « Haïti, sa k ap kwit », de Télé 20, la complicité du pouvoir avec les bandits.
L’insécurité en Haïti pèse un poids lourd pour le régime en place qui à date peine à trouver une solution à ce phénomène qui gangrène le pays. Outre l’opposition traditionnelle qui a toujours accusé le président Moïse et son équipe d’être responsables de la situation-même si ce dernier renvoie la balle au politique, un ancien élu du Parti PHTK, Antoine Rodon Bien-Aimé prend la défense de la population en pointant du doigt le pouvoir dans la recrudescence du kidnapping en Haïti.

Ralliant la cause de l’opposition, M. Bien-Aimé, participant audite émission lundi dit qu’il n’est pas surpris des propos du chef de l’État. Selon les propos rapportés par Le Nouvelliste « Le président Jovenel (Moïse) peut dire n’importe quoi. Avec sa bouche, tout lui est devenu facile à balancer. S’il n’était pas en train de mentir à lui-même, il les aurait déjà arrêtés… », a-t-il affirmé.
Plus loin dans son intervention, l’ancien parlementaire reproche au président Jovenel Moïse de mentir à la population, car, opine-t-il celui-ci aurait déjà envoyé un signal en mettant derrière les barreaux les auteurs des kidnappings, et de leurs complices.

En effet, les actes de kidnapping en Haïti ne cessent de croître sérieusement à Port-au-Prince créant un climat de peur généralisé chez les citoyens.