Les États-Unis ne cessent ces derniers temps de rappeler à l’ordre l’Administration de Moïse/Jouthe empêtrée dans des dossiers de violations de droit de l’homme, de mauvaise gouvernance, de corruption, etc.
En effet, à coup de tweet presque de temps en temps, les États-Unis dictent leurs positions sur la fin de mandat du président Jovenel Moïse , l’indépendance de la justice haïtienne, entre autres, et plus récemment, soit le mardi 23 février, sur le gouvernement de facto d’Haïti.

Dans ce nouveau tweet, le gouvernement américain appelle Haïti à la cessation de la« période actuelle de gouvernement par décret » qui, ajoute-t-il ne permettra pas la fin du cycle de de la violence, de la corruption et les violations des droits civils et humains en Haïti, croit-il.
Selon les États-Unis, « ce n’est que par un gouvernement stable, démocratique et pleinement représentatif que les problèmes tels que : la violence, la corruption et les violations des droits civils et humains peuvent être traités de manière significative.»
En effet, ce n’est pas la première fois que la première économie mondiale est en désaccord avec le gouvernement haïtien sur des questions importantes.

Elle a déjà fait valoir sa position concernant la nomination des trois nouveaux juges à la Cour de cassation dans une déclaration datée du 9 février, dont elle a profité pour appelé à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Même s’il appuie le mandat du président Moïse au 7 février 2022 toutefois le gouvernement américain ne tolère pas la mise à pied des trois juges de la Cour de cassation et leur remplacement par celui dont son mandat a pris fin depuis 17 jours, selon la Fédération des barreaux d’Haïti, et l’Église catholique.

Les États-Unis en effet ont les yeux sur Jovenel Moïse qui lundi avait du mal a défendre son bilan marqué par des années de gabegies économiques, de massacres contre la population, de violations des droits humains, de menaces contre les journalistes, et de velléité de retour à la dictature.