VOA DIASPORA La voix des sans voix
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Les étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie étaient dans la rue ce lundi pour continuer à protester contre le phénomène de kidnapping qui prend de l’ampleur à Port-au-Prince à quelques semaines des fêtes des fins d’années.
À l’appel de groupes constitués au sein de la Faculté, des centaines d’étudiants, médecins internes sont descendus dans la rue ce 30 novembre pour exprimer leurs ras-le-bol contre la multiplication des cas d’enlèvements dans la zone métropolitaine.
À l’entame de la manifestation, un groupe d’étudiants qui voulaient pacifiquement mener leur mouvement ont fait face à l’opposition des policiers qui, une fois de plus, ont dispersé le mouvement à coup de gaz lacrymogène
Suite à l’enlèvement le samedi 28 novembre de leur collègue, le Dr Hans Thélémaque, relâché depuis, les étudiants offusqués et indignés ont décidé de faire entendre leurs voix.
“Aba kidnapping” est le principal slogan des protestataires qui réclament la sécurité pour tous. Ils jurent d’occuper la rue jusqu’à ce qu’une réponse soit donnée aux bandits qui sèment le deuil dans les familles haïtiennes.
Ce mouvement fait également suite au mot d’ordre de grève lancé aux personnels de santé par le comité national des médecins en résidence hospitalière des différents Hôpitaux universitaires publics d’Haïti.
Entre temps, tôt dans la matinée de ce lundi, des chauffeurs au niveau de Canapé vert et de Bourdon ont croisé leurs véhicules dans la rue pour protester contre l’enlèvement d’un de leurs proches.
Toujours concernant le kidnapping, un groupe de citoyens et citoyennes regroupés au sein de << Ann di non >>, ont exprimé ce lundi leur préoccupation face à la remontée de l’insécurité dans le pays.
Dans cette note de presse dont le journal a eu copie, il appelle les autorités politiques et policières à réagir rapidement pour contre les actes des bandits.
