VOA DIASPORA La voix des sans voix
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La sortie de l’OEA ne contribue pas à changer les données politiques en Haiti. À un moment où des gens s’attendaient à une position de droit de l’organisation hémisphérique sur la fin du mandat de Jovenel Moïse, elle a une fois de plus renouvelé son soutien au président contesté.
Après un long silence de l’organisation hémisphérique sur le mandat de Jovenel Moïse et les exactions commises ces derniers jours sur la population, l’OEA a dit suivre de très près la situation qui se déroule actuellement en Haïti.
L’Organisation des Etats Américains se montre soucieux de la de la situation des droits humains et de l’indépendance des pouvoirs. De telles déclarations résument l’hypocrisie de l’international sur la crise actuelle d’Haïti. Il n’y a que l’exécutif qui existe. Depuis la caducité du parlement, l’OEA n’a jamais été ferme dans sa position contre le pouvoir en place qui affaiblit toutes les institutions sans organiser des élections.
Ensuite, L’OEA estime que les institutions étatiques doivent travailler ensemble pour résoudre les problèmes qui affectent le pays.
L’organisation hémisphérique souhaite des changements structurels et démocratiques en Haïti au travers des discussions autour d’une nouvelle constitution en vue d’une participation effective aux élections générales cette année.
Donc, une note qui ne va rien changer dans ce contexte politique, puisque Jovenel Moïse viole la constitution à partir d’un soutien inconditionnel de la communauté internationale.
