Le Ministre des haïtiens vivant à l’étranger, Louis Gonzague Edner Day, a procédé ce jeudi, au lancement du Congrès constitutionnel de la Diaspora haïtienne. L’activité s’est déroulée au niveau de l’hôtel Ritz Kinam II. Autour de la nouvelle constitution, plusieurs Organisations de la Diaspora, dont la Fédération haïtienne de la Diaspora ( FHD), ont pris part à ce grand rendez-vous.
Dans son discours de circonstance, le Ministre des haïtiens vivant à l’étranger, M. Louis Gonzague Edner Day a plaidé pour une constitution où les droits de la Diaspora haïtienne seront garantis.

Pour sa part, Me Boniface Alexandre a indiqué que le comité qu’il dirige a fait tout ce qui est en son pouvoir pour satisfaire les revendications de la Diaspora. “La Diaspora fait partie intégrante du projet de la nouvelle constitution”, a rassuré le Président du Comité consultatif indépendant pour l’élaboration du projet de la nouvelle constitution ( CCI) de passage au Congrès.
Cet évènement qui se déroule du jeudi 14 au samedi 16 janvier 2021 sert de prétexte aux membres de la Diaspora pour faire valoir leurs revendications au sujet de la nouvelle constitution.
Pour cette première journée, les débats ont porté autoir de ces thèmes : La nationalité et renonciation, le droit de propriété, le droit de vote et le découpage électoral des futurs circonscriptions extraterritoriales, la représentativité de la Diaspora au sein du pouvoir législatif et dans laquelle autres instances du pouvoir exécutif, entre autres.

Au sujet du droit de vote, Me Renaud Hyppolite qui est intervenu au nom de la “Fondation Hyppolite et ses amis” a pointé plusieurs textes de lois en désaccord à la communauté haïtienne de la Diaspora tout en appelant pour un changement au niveau de la législation haïtienne. Il annonce dans l’intervalle qu’un comité de sauvegarde sera créé après le Congrès constitutionnel pour s’assurer du processus jusqu’au vote du référendum prévu pour le 25 avril prochain.
S’agissant du problème du cadastre en Haïti, Me Badjy Jean Simon a plaidé pour une modernisation du système. Elle dit souhaiter par ailleurs la résolution du phénomène d’insécurité foncier dans le pays.
Madame Jocelyne Clerssain qui représente Bâtir Haïti dit rêver d’une Haïti où la double ou la triple citoyenneté sera reconnue. Son organisation basée au Québec compte poursuivre ce combat jusqu’au bout , a-t-il confié à Voa Diaspora.
Des étudiants haïtiens en République Dominicaine, et au Chili ont profité de l’occasion pour présenter leurs doléances au Ministre Louis Gonzague Edner Day.
Mackenson Jean Baptiste ing industriel, étudie actuellement au Chili. Il a créée la Plateforme T-Zel pour donner des informations de toutes sortes à la Diaspora haïtienne du Chili estimée à 180 mille personnes.

M. Jean Baptiste demande aux autorités haïtiennes de faciliter l’accès à la communauté haïtienne de Chili du précieux document de la DCPJ, le casier judiciaire, très sollicité par l’État chilien pour ce qui à trait à la régulation de certains papiers des haïtiens.
Au terme de cette première journée, un atelier a été constitué autour de la collectivité-gouvernance locale. Cet atelier sera animé par l’organisation Front Uni pour la Diaspora. Elle sera retransmitpar visio-conférence.
Ont pris part à ce congrès : Madame Valentine Joseph, Fondatrice et présidente de la Fondation JayJ pou fanm et timoun; Magistrat Joe Celestin ( Fédération haïtienne de la Diaspora ); Mme Jocelyne Clerssain ( Bâtir Haïti ); Me Badjy Jean Simon, pour ne citer que ces organisations.