VOA DIASPORA La voix des sans voix
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Deux avocats, Nasha Saint-Fleur, et Abbias Edumé ont été enlevés respectivement mardi et mercredi par des bandits armés qui réclament de fortes sommes d’argent en échange de leur libération.
Le monde de la basoche est touché de plein fouet par le phénomène de kidnapping. Mardi 16 février 2021, la jeune mère Nasha Saint-Fleur, avocat au Barreau de Port-au-Prince, a été pris pour cible à Babiole par des kidnappeurs qui l’ont séquestré en présence de son enfant qui a eu le temps de se réfugier à l’intérieur de son établissement au moment du forfait.
Le lendemain, soit le 16 février, un ancien parquetier, Abbias Edumé, a été kidnappé à Port-au-Prince. Professeur, et membre du Barreau de Petit-goave, Me Edumé est un ancien substitut commissaire du gouvernement de Petit-Goâve, de Mirebalais et de Croix-des-Bouquets.
Dans une note ce jeudi, l’ordre des avocats de Port-au-Prince se dit indigné par la nouvelle de l’enlèvement de Me Nasha Saint-Fleur. « Le Conseil s’insurge contre la hausse du phénomène d’enlèvement suivi de séquestration dont la population est régulièrement victime et qui frappe aujourd’hui un membre de la basoche », peut-on lire dans la note de protestation.
Autre réaction en support à Me Saint-Fleur, c’est le cas de l’union des jeunes avocats ( UJA) de Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy qui exprime sa solidarité avec l’avocat Nasha Saint-Fleur.
Également remonté contre la séquestration de leur confrère mercredi, le Barreau de Petit-goave interpelle la Police nationale d’Haïti d’intervenir instamment dans cette affaire pour arriver à la libération sans condition de Me Abbias Edumé.
Par ailleurs dans cette note, le Conseil de l’ordre des avocats du barreau de Petit-Goave appelle la Fédération des barreaux d’Haïti ( FBH) , des organisations socio-professionnelles , du Secteur syndical, la société civile en général à le soutenir dans cette cause afin d’aboutir à la libération saine et sauve du confrère.
