Ce mardi 17 movembre 2020 , un élève du Collège Méthodiste de Puits Blain croula sous les balles des bandits après que ces derniers ont vainement tenté de le kidnapper.
La situation actuelle du pays est terrorisante, l’insécurité suit un pic illimité où se succèdent à longueurs de journées des cas de kidnapping, de fusillades n’épargnant personne.
Durant l’année 2020 où la qualité de vie de la polulation haïtienne s’est gravement détériorée, il a été enregistré plus d’une vingtaine de cas de kidnapping partout dans le pays.
Si le mode opératoire varie, la pratique universelle des malfrats est de réclamer des sommes éxhorbitantes aux familles en échange de la vie de la victime, une garantie trop souvent incertaine pourtant.
Si en 2020 le pays semble ne posséder aucune force pouvant contrôler ces bandits et gangs organisés, cela donne lieu de remonter à 16 ans en arrière quand dans les années 2004, le pays était à la merci de ces indésirables déviants.
Malgré le changement du directeur général a.i de la PNH , Normil Rameau, véritable spectateur de la terreur médiée par les gangs, les annales de l’histoire retraçant l’échec du nouveau chef de la Police Léon Charles en 2004, ne rassurent pas.
Après Evelyne Sincère, la jeune femme à Tabarre et les nombreux cas relatés durant les dernières semaines, ce jeune écolier rejoint la sombre et longue liste des victimes de l’insécurité en Haïti.
Le diagnostic n’est pourtant pas tenté, quelles éxplications concrètes dispose t-on sur ce phénomène de kidnapping qui prend chaire en Haïti? Qui en sont les médiateurs? A qui cela profite rééllement? Pourquoi les bandits ne sont pas traqués?
Et après? Une nouvelle marche en blanc pour réclamer justice? Des challenges sur les réseaux sociaux? Un tweet du président de la république???
Entre temps une nouvelle famille pleure, impuissante et frustrée, du départ précoce de leur fils assassiné dans son pays et tout près de son école et la société se prépare sûrement déjà à partager la peine d’une prochaine jusqu’ici inconnue qui perdra dans les mêmes conditions, un fils, une fille, sous les yeux des responsables qui ne sont chefs que par le nom.
B. Charlemagne Charlorin.