Deux journalistes haïtiens touchés par balle, avis de recherche contre un ancien maire, arrestation du juge Ivickel Dabrésil, trois juges de la Cour de casassions mis en retraite… les journées 7 et 8 février ont été sombres en Haiti.
En effet, les rues de Port-au-Prince ont été désertes les 7 et 8 fevrier 2021. Les activités commerciales et le transport en commun etaient au point mort. Toutefois, cela n’a pas refoidir les nerfs de plusieurs dizines de manifestants de gagner les rues pour reclamer le depart de Jovenel Moïse.

Des affrontements entre policiers et militants ont suivi. Résultat: au moins deux journalistes ont été touchés par des projectiles au Champs-de-Mars.
De plus, exécutif a procédé a l’arrestations du juge Ivickel Dabrésil avant de d’annoncer une tentative de coup d’Etat, un complot en mis en marche depuis novembre dernier, selon Jovenel Moise qui dit avoir échappé à la mort
Par ailleurs, le chef de l’Etat a mis, à la retraite, en violation de la constitution, 3 juges de la cour de cassation. Une situation qui confirme la volonté du Président de se débarrasser de tous ceux qui lui font obstacle.

Il faut aussi souligner qu’un avis de recherche est émis à l’encontre de l’ancien maire de Port-au-Prince, Youri Chevry, Opposant du régime Tèt Kale.
Au lendemain des débats autour de la fin de mandat constitutionnel de Jovenel Moïse à la présidence d’Haïti, la terreur et l’incertitude ont gagné les cœurs, les esprits et surtout les rues de la capitale.
Alors que le CSPJ , co- dépositaire de la souveraineté nationale selon les articles 59, 59.1 et 60 de la constitution a reconnu au regard de l’article 134-2 et selon le principe que la loi est une pour tous, la fin du mandat constitutionnel de Jovenel Moïse, la nuit du 6 février 2021 était animé de rafales, des tirs qui ont troublé toute une population.

C’est un peuple confus qui se réveille au lendemain des 7 et 8 février 2021, avec un président contesté dont le mandat a pris fin selon les interprétations des professionnels du droit.
Entre-temps, nul doute, au lendemain des 7 et 8 février 2021, les attitudes de Jovenel Moïse témoignent que nous sommes à l’ère d’une dictature grandissante.