Depuis de nombreuses années, le football national de première et de deuxième division est émaillé de scènes de violence de manière répétitive. Le laisser-aller des dirigeants de la COCHAFOP et l’irresponsabilité des dirigeants des clubs conjugués aux mauvais comportements des supporters contribuent à la montée des scènes de violences sur les terrains de football.
Rejoint au téléphone par la salle de rédaction du journal Voa Diaspora, l’ancien joueur du Cosmopolite, Abner D’Haïti dit “Tyga”, explique que la brutalité dans les stades est due à plusieurs facteurs en plus du laxisme des responsables “Certaines fois, lors des déplacements les supporters des équipes locales ne n’aiment pas perdre, ils se laissent porter par leurs émotions. Parfois, c’est aussi, une mauvaise décision arbitrale qui déclenchent les hostilités.” À-t-il fait comprendre.

Le nouveau joueur de l’Association sportive Capoise, croit qu’on ne va pas rester là et qu’un jour le sport roi des Haïtiens se jouera dans de meilleures conditions. “Les violences sur les terrains nont aucun sens, elles ne font que remettre en question le football haïtien déjà en très mauvaise posture. Mais nous sommes pas le seul pays où il y a des agressions dans les stades, plusieurs pays sont passés par là mais eux ils ont certainement progressé.
Donc, espérons qu’à l’instar de ces pays un vent de changement soufflera dans le football local.” Disait-il.

Si la fureur dans les championnats nationaux ne fait pas assainir l’images du le sport, Il faut donc une prise de responsabilité des dirigeants. De ce fait, le milieu de terrain de l’ASC propose certaines solutions pour stopper ces agressions. “Construire des stades qui permettront aux fans d’être un peu éloigné du terrain, éviter la vente des produits qui sont mis en bouteille lors des rencontres, contrôler ce que porte les gens c’est-à-à dire le port de certains objets qui peuvent à tout moment déclencher la Violence doivent être interdit.”
Une chose est sure, la manière de pratiquer ce sport en Haïti doit être réviser.