Ce 18 mai aux États-Unis, plusieurs organisations et associations de la diaspora appellent la population à marcher contre les violences en Haïti.
« Afin de faire connaître au monde entier les douleurs d’Haïti qui subit la domination de pays soi-disant amis, d’appeler à un arrêt des violences dans les quartiers, dénoncer la prolifération des gangs armés dans le pays, etc…», la diaspora, à travers des structures organisées, va plaider la cause haïtienne devant l’international qui depuis quelques temps se range du côté des politiques en Haïti alors que ceux-ci sont souvent pointés du doigt d’être responsables des principaux maux du pays.

Cette marche sera organisée à Corner 3rd street South West, Independence Avenue Washington DC, aux États-Unis, avec la participation d’une pléiade d’artistes reconnus internationalement.
Il s’agit entre autres de: Kinomorsa Divers ( King Kino), Carole Demesmin, Beethova Oba, James Germain, Larose Dieudonné , Izolan, Farah Juste, pour ne citer que ces artistes.
« Nous marchons pour dire aux Nations Unies, l’OEA, le Core group, les Gouvernements américain, canadien, français, espagnol, et leurs complices que le temps de la dictature en Haïti est révolu», écrivent ces organisations dans une note qui porte la signature de Ernst Vilsaint, Sabine Philippe, Astrel Jean Garry, et Yvrose Célestin.
« Le pouvoir en place en Haïti ne peut pas organiser des élections. Depuis le 7 février dernier, le mandat du Chef de l’État a pris fin , selon l’article 134.2 de la constitution amendée. De plus, l’article 284-3 interdit à quiconque d’organiser un référendum », ont-ils ajouté plus loin.

Selon Ernst Vilsaint, membre de Voice of haitians living abroad ( Voihla), une organisation partie prenante de la marche, celle-ci nous dit-il : « n’appartient pas aux Partis politiques, aux leaders politiques, et autres . C’est Haïti qui est dans l’agonie et qui doit-être sauvé», comme pour dissiper toute doute concernant le bien fondé du mouvement.
Dans une interview accordée à Voa Diaspora jeudi, il a appelé tous les citoyens conscients du problème d’Haïti à y prendre part afin dit-il d’envoyer un message aux protagonistes de la crise en Haïti. « Haïti ne mérite pas toute cette calamité», affirme-t-il.
M. Vilsaint dénonce par ailleurs la multiplication des actes de kidnapping et la prolifération des gangs armés-qui le plus souvent sont sous la coupe des autorités du pays.
Ce n’est pas la première fois que la diaspora entreprend de telle initiative, nous confie Ernst Vilsaint. Des activités ont été organisées à New-York devant le siège des Nations-Unies, à New Jersey, et beaucoup d’autres encore.
À Washington DC, capitale fédérale des États-Unis, la diaspora compte envoyer un signal fort à la communauté internationale, acteur très important en Haïti. Voilà pourquoi, elle attend une large participation de tous à cette marche qui sera organisée de 10h Am à 3h PM.