Selon le Chef du Conseil supérieur de la Police nationale ( CSPN), Claude Joseph, l’insécurité constatée dans le pays ces derniers mois est liée aux élections.
« Personne ne peut ignorer aujourd’hui que le kidnapping a une dimension politique », fait remarquer celui qui fait également office de Ministre des affaires étrangères et des cultes lors de cette interview où il a profité pour lancer une mise en garde aux bandits qui sèment le deuil dans les familles haïtienne.

« Tout le monde sait qu’il y a une dimension politique dans l’insécurité que nous devons résoudre. C’est pour cela que le président a toujours ouvert ses bras pour conclure un accord avec les protagonistes pour trouver une issue à la crise », a rapporté le Nouvelliste dans cet article consacré aux déclarations du Dr Claude Joseph sur le phénomène de l’insécurité dans le pays.
Le premier ministre, au cours de cette entrevue, a comparé le kidnapping avec le processus électoral en cours en Haïti. Selon lui, tout s’explique, les actes de kidnapping, « c’est un moyen pour montrer qu’il n’y a pas de possibilité aujourd’hui d’organiser des élections parce qu’il y a des actes de kidnapping. C’est un secret de polichinelle ».

Le premier ministre a.i Claude Joseph dès son arrivée à la Primature, au cours du mois d’avril, promet de mettre tout en oeuvre en vue de l’organisation du référendum, ce 27 juin, et des élections à l’automne de cette année, selon les voeux du président de la République. Conscient du problème récurrent de l’insécurité dans le pays, il a assuré que les bandits seront traqués dans leurs derniers retranchements.