VOA DIASPORA La voix des sans voix
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La journée internationale des droits de la femme est célébrée chaque 8 mars et reste symboliquement une journée entièrement dédiée aux réflexions autour de la représentation sociale, politique et économique de la femme dans le monde.
Célébrée pour la première fois en mars 1911 et pérennisée par l’ONU en 1977, cette journée et son symbolisme sont le fruit de tout un ensemble de luttes dont la genèse remonterait à Clara Zetkin, journaliste et femme politique allemande.
Ayant vu le jour 5 juillet 1857, la militante allemande Clara Zetkin allait devenir la figure de proue de la lutte pour les droits des femmes. Les communautés humaines dans leurs origines primitives se sont bâties sur des paradigmes qui au fil de l’évolution ont nécessité des révisions voire des changements drastiques. Durant l’histoire de l’humanité, les considérations envers la personne féminine étaient d’emblée discriminatoires, réservant ainsi certaines choses de la vie sociale et politique strictement aux hommes.
Il nous faut alors remonter en 1910 à l’occasion de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes de Copenhague quand, à l’occasion , la journaliste allemande Clara Zetkin allait proposer par devant une centaine de femmes venant de 17 pays , d’organiser une journée internationale des femmes, ce, dans le but d’instaurer le suffrage universel pour elle et ses consœurs. Si la proposition a été adoptée, en 1918 soient 8 ans plus tard, les allemandes allaient obtenir le droit de vote.
Auteure du recueil de texte « Je veux me battre partout où il y aura de la vie », Clara Zetkin est le bel exemple d’une femme engagée à l’amélioration de la vie en société passant par la reconsidération des femmes tant dans les milieux socio-politiques qu’au niveau de la structure sociale la plus simple.
Emprisonnée en 1915, pour son engagement pacifiste à l’heure de la première guerre mondiale, Clara Zetkin est élue députée en 1920 sous l’étiquette féministe. Le long de sa vie et de son combat continu, étaient constants et palpables, son attachement pour le socialisme et l’émancipation de la femme passant par leur droit de travailler.
Exilée après avoir prononcé en 1932 un discours au cours duquel elle appela à lutter contre le nazisme, Clara Zetkin mourut l’année suivante à Moscou.
Si les mouvements féministes ont aujourd’hui évolué, ils doivent à Clara Zetkin d’avoir un jour osé de réclamer l’égalité des genres. Cependant, les réflexions autour des droits de l’homme et surtout aux droits des femmes dans un monde où certains instincts primitifs tendent à perdurer, doivent être renforcées, encouragées et surtout être inscrites dans un cadre d’urgence de survie de notre monde car, il n’est plus à démontrer, un monde sans discrimination est l’un des plus grands rêves et souhaits auxquels nous avons accès. Le 8 mars, à l’instar de Clara Zetkin doit être un phare pour mener à un monde où il fait mieux d’exister.
B.C.C
