La Journée internationale de la lutte contre la corruption est célébrée le 9 décembre de chaque année à la suite de l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption en 2003. Cette journée est célébrée généralement par de colloques et réflexion sur la corruption dans un pays et comment combattre ce fléau qui ravage l’économie
En Haïti la lutte contre la corruption devrait être une priorité des gouvernements, car la corruption gangrène les institutions en Haïti. Les autorités justicières qui devraient être l’exemple qui force les institutions à lutter contre la corruption, représente la corruption elle-même, si l’on peut croire les déclarations du président de la république Jovenel Moïse « on m’a forcé de nommer 50 Juges corrompus dans le système judiciaire haïtien. »

Alors les conséquences socio-économiques dévastatrices, continuent de se répercuter dans le monde entier, « de nouvelles possibilités pour exploiter les faiblesse des systèmes de contrôle et le manque de transparence, détournant les fonds des personnes qui en ont le plus besoin, sont entre autres les démarches des corrupteurs.
Cette année, la campagne des Nations Unies pour la Journée internationale de lutte contre la corruption 2020, intitulée Rétablir avec intégrité, souligne qu’un rétablissement inclusif de la COVID-19 ne peut être réalisé qu’avec intégrité et responsabilité.
L’ONU sera présente, à la demande des gouvernements, pour renforcer les mesures cruciales de transparence, de responsabilisation et de lutte contre la corruption. Cela inclut la mise en application de la Convention des Nations Unies contre la corruption et le suivi des progrès de l’Objectif de développement durable, de l’Agenda 2030. En résumé, la lutte contre la corruption permettra d’accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs mondiaux en vue d’un avenir plus solidaire, résilient et durable.
Rappelons que le président Jovenel Moïse était bien conscient que Haïti n’a que 5 problèmes: « corruption, corruption, corruption, corruption, corruption. » après 4 annees comme principal garant de la bonne marche des institutions, le problème de corruption devient de plus en plus grave dans le pays. Dit prêt à combattre la corruption dans le pays, Jovenel Moïse fait déjà parti d’un gaspillage des fonds Petrocaribe, avec son firme AGRITRANS, et a été indexé plusieurs dans des rapports dévoilant la corruption dans l’affaire Petrocaribe.

Avec plus d’une vingtaine de personnalités le nom du président Jovenel Moïse est cité dans ce affaire de corruption qui jusqu’à présent, les coupables sont toujours en circulation sans être jugés des faits dont on les reproche. Au lieu de combattre la corruption le président Jovenel Moïse ne fait que nommer de personnes dont leur noms faisaient parti des indexés pour corruption.
Des analyses révèlent que les pays dans lesquels les élections et le financement des partis politiques sont perméables à une influence indue de la part d’intérêts particuliers sont moins en mesure de lutter contre la corruption.
« La frustration face à la corruption du gouvernement et le manque de confiance dans les institutions témoignent de la nécessité d’une plus grande intégrité politique », a déclaré Delia Ferreira Rubio, Présidente de Transparency International. « Les gouvernements doivent s’attaquer de toute urgence au rôle corrupteur des grosses sommes d’argent dans le financement des partis politiques et à l’influence indue qu’elles exercent sur nos systèmes politiques. » explique t-il.
Wallace Elie
Communicateur Social /journaliste.